Article d’Agnès Thouvenot, paru dans Alternatives économiques, le 5 avril 2013.

Un vent de révolte souffle dans la profession. Sans surprise, le manque de moyens est l’une des causes du malaise des travailleurs sociaux. Les assistantes sociales employées par les conseils généraux ont ainsi chacune jusqu’à 150, parfois 200 familles à suivre, faute d’effectifs suffisants. A la disette budgétaire, s’ajoute l’augmentation des besoins sous l’effet de la crise : chômage, surendettement, absence de toit, charges locatives trop élevées, problèmes psychiques, addictions… “Les travailleurs sociaux sont en première ligne face à la massification de problèmes sociaux…

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