Marie-Christine Bordeaux

MCB100Maître de conférences à l’université Stendhal de Grenoble, chercheure au Gresec.

Marie-Christine Bordeaux est également chargée de mission culture pour l’Université de Grenoble, responsable adjointe du programme ARC5 « Cultures, sciences, médiations et sociétés », et membre du Haut conseil de l’éducation artistique. Elle consacre ses travaux à la médiation culturelle, la médiation scientifique, l’éducation artistique et culturelle,  ainsi qu’aux publics dits « spécifiques », aux amateurs et plus largement aux formes de la démocratisation et de la démocratie culturelles. Elle mène également des recherches sur les coopérations entre champ artistique et champ scientifique.

Parmi ses ouvrages, conçus le plus souvent dans des collaborations interdisciplinaires, on peut citer : Éducation artistique, l’éternel retour ? Une ambition nationale à l’épreuve des territoires (2013), Le théâtre des amateurs et l’expérience de l’art. Accompagnement et autonomie (2011), 10. Dix années de développement de la culture chorégraphique (2008), Action culturelle et lutte contre l’illettrisme (2005).

Ainsi que trois dossiers dans la revue de l’Observatoire des politiques culturelles : La participation des habitants à la vie artistique et culturelle (2012), Il n’y a pas de public spécifique (2007) avec Lisa Pignot, L’éducation artistique et culturelle : perspectives internationales (2006)

L’éducation artistique et culturelle

L’éducation artistique et culturelle est une des rares politiques publiques qui soit entièrement construite sur une compétence partagée entre les pouvoirs publics. Elle permet aussi de renouer et de penser ensemble ce que l’histoire des politiques culturelles en France a séparé de manière radicale : éducation, éducation populaire, art et culture. Fondée sur le partenariat entre établissements scolaires, artistes, professionnels de la culture, lieux culturels, l’éducation artistique et culturelle propose une triple expérience de l’art et de la culture : esthétique, artistique, symbolique. La dimension esthétique se définit par un régime d’attention spécifique au monde. L’objectif est moins la connaissance que la reconnaissance, au double sens du terme : reconnaissance des besoins et des droits culturels des enfants, reconnaissance de l’enfant en tant que sujet de culture.