Vivons nos patrimoines !

Vidéos des interventions des 3 invités à la conférence « Vivons nos patrimoines ! », dans le cadre du 3e séminaire interdépartemental de la démarche Paideia 4D+. Le mercredi 24 septembre 2014, Conseil général de la Gironde.

Marcher dans les passés d’autrui

Intervention de Gabi Dolff-Bonekämper, titulaire de la Chaire d’études de conservation à l’Institut de planification urbaine et régionale de l’Université technique de Berlin.

Le passé n’a pas évolué naturellement, il est une création sociale. Sa composition dépend des cadres de références du présent et d’un besoin actuel de sens. (Jan Assmann, La mémoire culturelle 1997). Les cadres sociaux de référence et le besoin de sens pouvant varier et même s’opposer, on doit concevoir le passé au pluriel. Comment introduire, dans ce contexte, un droit au passé ? À quel passé ?

La présentation projetée lors de la conférence, ci-dessous :

Cultures des lieux, espaces de citoyenneté

Intervention de Martin Chenot, directeur de l’Ensap (École nationale supérieure d’architecture et de paysage) de Bordeaux.

La culture du lieu est un héritage vivant dont il serait bon de prendre soin, une forme de construction sociale à mettre en partage. Partout. Sur tout territoire. Pour évoquer cette aptitude Martin Chenot propose une balade dans les Cévennes ardéchoises, très exactement « sur le sentier des lauzes » : ou comment les habitants d’une vallée isolée réinventent une citoyenneté à partir d’un projet sur la culture du lieu.

La présentation projetée lors de la conférence, ci-dessous :

Patrimoines vivants, ressources d’hospitalité

Intervention de Patrice-Meyer-Bisch, philosophe, coordonnateur de l’Institut interdisciplinaire d’éthique et des droits de l’homme (IIEDH).

Les patrimoines s’inscrivent dans des paysages, urbains ou/et paysans, ils ont été et sont dessinés par la pratique de nombreux métiers. Chacun a droit de participer à la vie et à l’écriture de paysages hospitaliers. Cette revendication n’est pas simplement humaniste, elle est essentielle pour développer une économie elle-même intégrée, faite par et pour tous ceux qui peuvent participer au patrimoine en tant que « capital culturel ».

Aller à la barre d’outils